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jeudi 24 mai 2012

Petite nouvelle de "L'Attrapeur, un homme sans histoire"

Mon second manuscrit, "L’Attrapeur, un homme sans histoire" a été retenu par l'éditeur :  ici

 Après de longues semaines d'attente, le contrat d'édition qui le concerne, me parviendra dans les jours à venir. La couverture et son quatrième sont à l'étude.
Si le choix de la maison correspond au mien, celle-ci reflétera tout à fait un des passages du roman, le plus important à mon sens... Car c'est le moment charnière de l'histoire, celui qui pousse l'attrapeur à changer, qui le motive et le terrorise !
Ce roman est un phénomène. J'ai ici tenté de montrer les dangers de l'altruisme. Se donner entièrement, corps et âme, aux autres, vouer son existence à une cause, même bonne, peut être un drame, s'oublier c'est aussi se perdre. Je crois !

D'un autre côté, dans l'histoire, je me suis permise de donner un petit rôle à la Mort. Un rôle sympathique, beau, et salvateur... ce qu'elle est presque toujours, selon moi ! ;)

Dès que je reçois la couv je vous tiens au courant. 


dimanche 13 mai 2012

Les agents littéraires



« Kunoichi et le samouraï », de Laure Toussaint

Kunoichi et le samouraï > Le livre: Kunoichi et le Samouraï, de Laure Toussaint, éditions Terriciae, 210 pages, 12 €.
> Présentation: Un « romanga » palpitant, une aventure au cur d’un Japon bousculé par les Tokugawa. C’est parce qu’elle n’est pas née de l’amour, que Namiko Haïko est ce qu’elle est : une guerrière impitoyable, un mercenaire de l’ombre capable sans regret, ni remords d’occire pour une poignée de Ryo Une Kunoichi vindicative. Son apprentissage du Ninjutsu est terminé. Son Senseï la presse de quitter le sanctuaire de son école « Alors, lui aussi m’abandonne, comme tous les autres avant lui ! » De sa triste naissance elle ne garde que de l’amertume et de la rage envers ce monde qu’elle exècre, mais aussi une lettre (un legs pathétique) où figurent cinq noms. Cinq noms qu’elle grava dans sa mémoire à tout jamais. C’est pour ces cinq patronymes qu’elle va parcourir son pays dans un seul but : la vengeance !
[Cette critique a été rédigée par Iluze, auteure du blog Chez Iluze que nous vous invitons à découvrir.]

> Kunoichi et le samouraï est un roman parfait pour découvrir le Japon historique. L’auteur explique tous les termes japonais qu’elle utilise. De ce fait, même les plus novices sauront apprécier cette histoire de samouraï et de ninja.
L’intrigue se concentre surtout sur la vengeance des deux personnages principaux. Chacun s’est donné une mission particulière. D’un côté, Haïko tente de retrouver les 5 hommes qui ont maltraité sa mère dans sa jeunesse. De l’autre, Tatsuya, accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis veut plus que tout respecter la promesse qu’il a fait à son senseï (maître, professeur) pendant que celui-ci agonisait.
Haïko, la kunoichi, nous parait au premier abord une personne froide, sans cœur. C’est une vraie machine à tuer. Peu à peu, la jeune femme va se dévoiler et se découvrir. L’évolution de Tatsuya est moins perceptible. C’est la rencontre entre ces deux destinées qui va donner tout son charme à ce roman. A l’opposé l’un de l’autre, les héros sont tiraillés entre leurs convictions et le sentiment.
Néanmoins, je regrette les heureux hasards, les raccourcis que prend parfois l’histoire. Je veux dire par là que les personnages tombent très rapidement sur les personnes qu’ils recherchent. A croire que le Japon est une toute petite ville où on ne fait que se croiser. Mais peut-être cet élément a-t-il été fait exprès pour rendre hommage aux classiques japonais. J’avais repéré le même défaut dans La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa.
Le style de Laure Toussaint est très agréable. Il privilégie bien l’immersion dans le roman. Elle a su créer un bon rythme au récit en alternant les moments d’action avec des périodes plus calmes. La fin de ce récit est tout à fait surprenante. Je m’attendais à quelque chose de joyeux et convenu.
Kunoichi et le samouraï fut donc pour moi une lecture plaisante. C’est une jolie aventure qui pourrait plaire aux adultes comme aux adolescents. Je n’ai qu’un seul regret. Je n’ai pas compris pourquoi ce livre est défini comme un « romanga ».

> Extrait :
« L’ombre féline se déplaçait aussi vive qu’un éclair déchirait le ciel. Elle se faufilait d’arbre en arbre, de buisson en buisson. S’il fallait mimer un rocher, elle devenait ce rocher. S’il fallait être l’eau de la rivière, elle devenait cette eau, froide, filante comme l’étoile, courante et déterminée. Ce n’était plus une jeune fille sage cachée dans un kimono.  Elle revêtait l’habit de noirceur. Une tenue qui lui collait parfaitement à la peau. Son corps, son âme et son cœur s’imprégnaient de ce vêtement. Il semblait taillé pour elle. « 
> Et s’il fallait mettre une note, ce serait:

samedi 5 mai 2012

Dans Ouest France.


Le Salon littéraire a réuni 17 auteurs - Coudray-Rabut

mercredi 02 mai 2012
Le Manoir du domaine des calvados Christian Drouin, a accueilli samedi, le 1 er Salon littéraire organisé par l'Académie de recherche, académie fonctionnant au niveau national avec un collège de soixante-dix académiciens.
« J'ai invité dix-sept auteurs (photo), huit d'entre eux sont des académiciens, dont Christian Drouin depuis un mois. Nous avons deux auteurs luxembourgeois et un belge. Je voulais une belle cohérence pour ce 1 er salon », indique Daniel Leveillard, président de l'Académie de recherche. À la pose déjeuner, les auteurs ont fait la visite de la distillerie.

vendredi 4 mai 2012

Ce qu'il on pensé de Kunoichi et le samouraï


Postée par :http://iluze.wordpress.com

Merci à Iluze d'avoir pris le temps de me lire.

 

Laure Toussaint – Kunoichi et le samouraï



Kunoichi et le samouraï est un roman parfait pour découvrir le Japon historique. L’auteur explique tous les termes japonais qu’elle utilise. De ce fait, même les plus novices sauront apprécier cette histoire de samouraï et de ninja.
L’intrigue se concentre surtout sur la vengeance des deux personnages principaux. Chacun s’est donné une mission particulière. D’un côté, Haïko tente de retrouver les 5 hommes qui ont maltraité sa mère dans sa jeunesse. De l’autre, Tatsuya, accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis veut plus que tout respecter la promesse qu’il a fait à son senseï (maître, professeur) pendant que celui-ci agonisait.
Haïko, la kunoichi, nous parait au premier abord une personne froide, sans cœur. C’est une vraie machine à tuer. Peu à peu, la jeune femme va se dévoiler et se découvrir. L’évolution de Tatsuya est moins perceptible. C’est la rencontre entre ses deux destinées qui va donner tout son charme à ce roman. A l’opposé l’un de l’autre, les héros sont tiraillés entre leurs convictions et le sentiment.
Néanmoins, je regrette les heureux hasards, les raccourcis que prend parfois l’histoire. Je veux dire par là que les personnages tombent très rapidement sur les personnes qu’ils recherchent. A croire que le Japon est une toute petite ville où on ne fait que se croiser ;). Mais peut-être cet élément a-t-il été fait exprès pour rendre hommage aux classiques japonais. J’avais repéré le même défaut dans La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa.
Le style de Laure Toussaint est très agréable. Il privilégie bien l’immersion dans le roman. Elle a su créer un bon rythme au récit en alternant les moments d’action avec des périodes plus calmes. La fin de ce récit est tout à fait surprenante. Je m’attendais à quelque chose de joyeux et convenu.
Kunoichi et le samouraï fut donc pour moi une lecture plaisante. C’est une jolie aventure qui pourrait plaire aux adultes comme aux adolescents. Je n’ai qu’un seul regret. Je n’ai pas compris pourquoi ce livre est défini comme un « romanga ».
Ma note : 8/10

Souvenirs du Salon de Pont l'évêque.

Christian Drouin, à gauche, notre hôte.

LA POMME
OU COMMENT JE SAOULE UN AUDITOIRE !




Lors de notre inscription au salon de Pont L’évêque, sur ce fabuleux rendez-vous littéraire et ô combien culturel, (fabuleux, parce que c’est mon premier et aussi parce que je me sens plus que petite face à des élites si prestigieuses), on nous a gentiment demandé de préparer un texte de quatre minutes sur « La pomme ». La pomme ! Normal pour des Normands, en Normandie au pays de ladite rondouillarde. Sur le coup je m’suis dit : « Faut pas se foutre de ma poire » !

Mais bon, avec le recul je me suis piqué au jeu. Mon Dieu ! Quel difficile exercice que ce texte imposé, surtout quand vous fonctionnez à l’instinct. Toujours est-il que je me suis obligée à accepter et à relever le défi.

Donc, après avoir cherché, fouiné, cliqué un peu partout, je suis tombée des nues ! Voulez-vous que je vous dise la vérité ? Eh bien, la pomme est un faux fruit. C’est un délice déguisé. Je vous l’assure, elle nous trompe, nous berne, je la soupçonne d’être tout sauf un fruit. Ce n’est pas moi qui le dis, cela se vérifie et je vais vous le prouver…

C’est un envahisseur qui en silence, sous des attraits colorés et parfumés, s’impose à nous, en nous, dans tous les domaines et ce depuis des lustres. Elle est partout et nous ne la devinons pas.
Tenez, par exemple, au début du quatorzième siècle, elle sévissait déjà. Il semblerait qu’elle fut la complice d’un mercenaire Suisse, un certain Guillaume, soit disant expert dans le maniement de l’arbalète. Lui, faisait preuve de piquant, tandis qu’elle démontrait déjà son mordant !
Et plus tard, au cours de l’histoire : vous rendez-vous compte de l’impact de ce faux fruit sur la physique ? Dois-je vous rappeler qu’elle s’imposa dans cette science comme un fruit trop mûr tombé de l’arbre !? Car n’est-ce pas par elle que la théorie de la gravité universelle fut démontrée? Encore un témoignage de son étendue.
Je vous le dis : la pomme est une inquisitrice ! Elle nous manipule. Quand je pense qu’elle va se faire empoisonneuse ! Si si… c’est une meurtrière. D’ailleurs, Blanche Neige n’en fit-elle pas les frais ? Oui, c’est vrai, je vous l’accorde, Blanche Neige était une « gentille fille »… elle s’est fait avoir jusqu’au trognon ! En ce qui me concerne, jamais je ne serais tombée dans le panneau. À sa place, la vieille sorcière ne se serait pas foutue de « ma pomme ». Personnellement, j’aurais tout de suite vu qu’il y avait « un pépin » ! Pensez donc ! Une vieille peau, flétrie, limite blette trainant dans le « quartier », ça se repère, non !

Je vous le répète : la pomme est partout. Dans la gastronomie : sucré ou salé, en compote ou en confiture, au four ou en tarte… (mais cela nous le savons tous). Dans la boisson : cidre, calvados, pommeau… (Heu ! Là, d’ici la fin de la journée nous l’aurons probablement oublié)  Dans la médecine… oui oui, ici aussi je l’ai déniché, inutile de me passer de la « pommade », je suis une experte quand il faut fouiller.

Quand je pense qu’elle est capable de se rendre douce, sucrée, juteuse, acidulé, qu’elle est à croquer… mais toutes ces « tentations » ne sont que poudre aux yeux : la pomme nous abuse. En fait, elle est depuis la création, l’alliée du Mal (c’est une maligne !). Ce fruit devrait être catalogué « fruit défendu », mais au lieu de ça, on nous bombarde de « Manger au moins cinq fruits par jour » !
Non, vraiment, c’est une perverse ! Vous ne me croyez toujours pas ? Pourtant elle a réussi, à la barbe de tous, à s’infiltrer dans les plus hautes sphères. Elle a obtenu le plus haut statut qui puisse exister. Elle fut le symbole d’une nation, l’étendard d’un homme puissant, l’image d’un pays… Elle eut sa place au plus haut niveau puisqu’elle fut le fleuron du pouvoir exécutif. Se faire gouverner par une « pomme », quand même ce qu’elle est douée !

Tout ça pour en arriver à la conclusion que sans elle nous ne serions pas plus hauts que « trois pommes ». Mais bon, je vais m’arrêter là, sinon vous allez croire qu’il n’y a en a que pour « ma pomme », et je m’en voudrais si à force de vous saouler, vous tombiez dans les …. !

Voilà comment on se ridiculise et amuse un auditoire qui se révéla réceptif. Une formidable journée. Merci Daniel !