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vendredi 26 décembre 2014

Mais pourquoi tant de haine !

Très chers lectrices, lecteurs, chroniqueuses, chroniqueurs, blogueuses et blogueurs littéraires,

Vous avez répondu présents lors de la sortie de "Le fils de... mon boss !" et vous lui accordez toujours vos faveurs, je vous en remercie croyez le. Rien n'est plus plaisant que de savoir qu'un de mes petits textes soit si bien apprécié.

Mais si vous avez aimé celui-ci c'est que mon écriture, quelque part, vous a enchantée, et donc pourquoi bouder ce gros roman de quelques 400 pages, OPJ 1 Le Centre ? Vous me navrez :( !




Est-ce le fait qu'il ne soit pas publié par la même maison d'édition ? L'ivre-Book est une excellente maison d'éditions numérique qui sait publier de très bons livres. Elle est présente dans bien des genres de qualité. http://www.livre-book-63.fr/

Est-ce son prix, ridicule, de 4,99 euros ? Il fait 400 pages ce n'est pas cher payé :). Des e-book à si petits prix sont une aubaine pour nos bourses frileuses !

Est-ce la couverture qui vous rend suspicieux ?
Vous avez ici un Malik Hassim affreusement dépité de devoir vous attendre et encore plus de devoir supplier que l'on s'intéresse à lui. C'est un bon flic, il ne mérite pas ça ! Donnez lui une chance de vous faire rire ou peur, de vous émouvoir, de craindre pour lui. Car les nuits parisiennes ne sont plus sûres, il traîne dans les ombres un être qui pourrait bien vous faire frémir !
Allez, souriez à OPJ 1 Le Centre, il vous le rendra. Preuve en est ces ressentis de lecture : http://blue-moon.fr/spip.php?article10167 qui bénéficie d'un coup de cœur, et ceux-ci : http://www.amazon.fr/product-reviews/B00R2UN6I4/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1
Merci à tous et bonnes fêtes de fin d'année. Laure Izabel

lundi 22 décembre 2014

Premières impressions "OPJ1 Le Centre"

Quand je me suis lancé dans la bagarre, j'avoue, j'avais le trouillomètre à zéro, voire moins. "Double Jeu" et "Le fils de... mon boss" aux éditions Sharon Kena ont laissé des empreintes, fallait que je rivalise avec deux petites pointures.

Mais les éditions L'ivre-Book y ont cru et elles ont bazardé l'engin sur la toile "OPJ1 LE CENTRE"... mon histoire et celle de mon acolyte, Nat !

Le verdict commence à tomber, et il me va comme un gant, il provoque le sourire, et, si si, faut dire ce qui est : un sentiment de fierté. Car s'entendre dire que l'on entre un chouia dans le registre DARD et celui du polar, ça te provoque des guilis dans le ventre.

Visez un peu !  http://www.amazon.fr/OPJ-1-Centre-Izabel-Laure-ebook/dp/B00R2UN6I4/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1419236137&sr=1-2

Et c'est pas fini ! http://blue-moon.fr/spip.php?article10167
OK, moi et les filles : y a baleine sous caillou, mais je crois que je vais faire une exception pour Samba et Phalusia. Allez, un kiss :)

Alors, ça ne dissipe pas un peu les doutes ? Quoi ? Vous êtes encore là ! Bah arrêtez de vous extasier et foncer le télécharger ! Je vous rappelle que je suis flic au 36, et un brin barré ! Qui sait ce que je serais capable de vous faire ;)


mercredi 3 décembre 2014

ATTENTION !

Officialisé par mon éditeur: http://www.livre-book-63.fr/ ...
est à paraître aux éditions L'ivre-book :
OPJ1 Le Centre. 
Un polar, enfin presque ! Une fiction fantastique, enfin presque ! Deux flics ordinaires, enfin presque ! Un duo de choc... des meurtres... un vieux manoir... un secret... une famille glauque... deux hommes perdus dans le marasme de leurs émotions, déchirés par ce que la vie réserve de plus vicieux... et ça, c'est certain :)
Alors préparez-vous à rencontrer Malik et Nat, pour la première fois. Vous allez tomber de haut !



mardi 25 novembre 2014

On continue sur cette belle lancée.

Sur BLUE MOON. Le fils de... mon boss ! C'est ça. Merci Phalusia. Heureuse que cette seconde histoire soit à votre goût et si magnifiquement lue.
Cliquez ici pour avoir accès au commentaire.

dimanche 23 novembre 2014

Le fils de... mon boss !

Mon Dieu ! Comme cela est plaisant. Comme cela encourage à poursuivre... Mer... credi ! C'est jouissif des commentaires comme celui-là. Mille mercis Samba:)

http://www.amazon.fr/product-reviews/B00N1TG39O/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1

jeudi 20 novembre 2014

En vrac, mais que du bon !

AVEC LES EDITIONS SHARON KENA :


J'ai deux ou trois choses à vous dire. La première, et non des moindres, tient en un mot : MERCI.
En effet : Le fils de... mon boss ! continue de vous plaire et vous lui faites honneur. Double Jeu reste fidèle au poste.
La seconde nouvelle est de taille !
Si l'envie vous prenait ou si vous souhaitez une petite dédicace, sachez que je serais au SDL de Paris 2015 le dimanche 22 mars de 16h30 à 19h00. Je serais ravie de vous voir.

AVEC LES EDITIONS L'IVRE-BOOK :


La couverture est réalisée. Alors restez sur vos gardes, il ne serait tarder. Eh oui, OPJ 1 Le Centre est sur les starting-block : on annonce une date pour décembre. Ouvrez l’œil. Et ce n'est pas fini... un second roman devrait également voir le jour chez l'ivre-book dans l'année 2015, ce sera un conte fantastique semi-conté.

samedi 1 novembre 2014

Les auteurs de SFFFH francophones ont du talent.

Dans le cadre de l'événement mis en place par "L'invasion des grenouilles" afin de promouvoir les écrits des auteurs francophones de SFFFH.. je participe en proposant donc un extrait de "OPJ1 Le Centre" roman policier/fantastique à paraître au aux éditions L'Ivre-Book très bientôt.


OPJ 1 Le Centre

Celui qui vit sa seconde nuit et ses premières jouissances




Il se sent bien. Trop bien. Une agréable sensation de puissance coule dans ses veines. Son taux d’adrénaline est multiplié, ses sens surdéveloppés. Il distingue son environnement avec précision, au point de voir dans les coins obscurs comme en plein jour. Il fonctionne comme un radar, des sonneries résonnent en lui dès qu’une chose ¾ une proie surtout ¾ l’intéresse. Il se découvre surpuissant. Il renait en être extraordinaire dans un monde ordinaire.

 Sa musculature a gagné en testostérone sans pour autant le déformer, son squelette supporte maintenant une masse musculaire athlétique. Il se réveille surhomme, ou héros d’un genre fantastique. Il se métamorphose. Et cela lui plait énormément.

Il déambule dans les rues de Paris, heureux et épanoui, affichant un sourire séducteur. Son pas leste lui donne l’impression de voleter au-dessus de l’asphalte. Mais n’est-ce vraiment qu’une impression ?
La douce chaleur de ce début de nuit avantage son torse nouvellement dessiné. La couleur noire de son polo et sa coupe près du corps sont un plus non négligeable. Les muscles de ses cuisses swinguent érotiquement sous son jean, et sa longue chevelure ondule sur ses épaules au rythme de ses pas. Il est attirant et intrigue, il en a conscience et s’en amuse. Chaque fois qu’une vitrine de l’avenue des Champs-Élysées lui renvoie son image, il bombe le torse et apparait encore plus imposant.
Sur son passage, les regards des passants, les sourires, les attitudes langoureuses de ces hommes, femmes et enfants qu’il croise, prouvent que tous sont charmés par l’aura sensuelle et provocante qui émane de lui. Ce pouvoir accroît sa fierté. Il se sait différent et puissant. Il a l’univers et sa population dans le creux de sa main fine.

Il distingue les ruelles sombres comme au travers d’un filtre à vision nocturne, mais surtout ¾ et ce n’est pas pour lui déplaire ¾, les humains de tous âges confondus se matérialisent devant lui, auréolés d’un bain évocateur lui donnant l’eau à la bouche. Le prédateur prend l’ascendant sur l’homme. Chaque victime potentielle vivifie ses bas instincts et aiguise sa faim, sa soif mortelle.

Alors, lorsqu’il la voit sortir du Fouquet’s, riant aux larmes, insouciante et obnubilée par l’interlocuteur avec qui elle converse au téléphone, sa petite jupe plissée voguant en mouvement avec ses pas, ses seins libres sursautant sous son corsage, sa chevelure folle aguicheuse et ses attraits libérant ses phéromones… ses appétences excitent son cœur qui se met à tambouriner, ses mains se raidissent, sa gorge se serre et son envie meurtrière atteint son paroxysme.
Il la suit en silence.

C’est sa première filature. La première proie qu’il épie la bave aux lèvres. L’autre, celui qu’il avait vidé la veille, il n’avait pas eu à le suivre. Il ne sait plus pourquoi, mais ils étaient ensemble quand son avidité était née. Peut-être s’étaient-ils connus ? La mort de cette prise avait été rapide, beaucoup trop rapide, quasi emportée. Il avait saigné cette cible par nécessité sans en éprouver ni gout ni plaisir.
Désormais, une différence notoire existe ; il se maitrise et il exige de profiter, de jouir de ses capacités, de déguster la sève vitale chaude qui deviendra son énergie existentielle. Cette fille est un cadeau ahurissant. Elle mourra en récompense à son évolution, qu’il voit comme une initiation. Cette fille sera sa mention très bien.

Il prend son temps, la suit doucement tel un tigre flairant un gibier docile et savourant chacun de ses gestes. Elle embaume les fleurs des champs, le soleil, l’oxygène, le fer… !
Il hume tout ce qui émane d’elle et de ses pores avec avidité. Son œil s’ouvre, de plus en plus vicieux, chargé d’une voracité incontrôlable.
Elle est si innocente, si pure… si désirable.
Ses talons hauts frappent les trottoirs avec volonté et ardeurs. Elle trottine, bifurque de rues en ruelles plissant de temps à autre sa jupe et passant négligemment sa main manucurée dans sa chevelure rousse. Ses trente ans lui siéent à merveille. L’ombre aux aguets qu’il est la désire nymphe et muse, elle anime en lui des instincts ignorés qui attisent le démon tapi en son sein.

Elle s’engouffre rue du Colisée lorsque son Iphone s’ébranle. L’homme sourit, son grand moment arrive. Aussitôt collé l’engin à son oreille, sa concentration sera moindre. La rue du Colisée, normalement passante, est déserte et se prête à une scène de crime idéale. Il n’y tient plus. Son instinct de prédateur nocturne se déclenche.
─ Myliii ! répond-elle euphorique… Oui, c’était génial… Il a été super. Si, je t’assure… Je te raconterai tout dans le détail plus tard...
Elle raccroche.
Dommage !
Garder son amie Myli en ligne aurait été judicieux.

Elle sourit toujours en rangeant son portable dans le fond de son sac signé « Longchamp », heureuse de la galanterie du prétendant qu’elle quittait plus tôt et stimulée par cette rencontre qui sera peut-être celle de sa vie.

Un courant d’air, un souffle de vent coquin soulève sa jupe, elle rit, gênée. Scrute les alentours… personne.

Et puis elle s’immobilise au milieu du trottoir… interdite.

Une silhouette masculine se tient devant elle, à quelques pas, dans la pénombre de réverbères brisés. Il ne bouge pas. Comment est-il arrivé ici ? Elle ne l’a pas entendu. Pas plus qu’elle ne l’a vu descendre ou remonter la rue. Il est simplement là, impassible, posé sur le goudron.

Une étrange inertie la saisit. Elle ne parvient plus à exprimer quoi que ce soit, ni même à esquisser un geste. L’homme, muet et imposant, demeure sur place, imperturbable. La situation latente s’éternise, tous deux sont pris au piège d’une bulle dans laquelle le temps et l’espace n’existent pas.
Elle devrait crier, hurler à s’en arracher les poumons… elle n’en éprouve nul besoin ; elle n’est pas effrayée. Elle a la certitude que cet individu est le mal, et pourtant… ! Bien que son esprit lui intime l’ordre de fuir, ses membres refusent de bouger.
Elle ne le voit que faiblement, toutefois le devine superbe, nimbé d’un pouvoir attractif. Sa carrure la captive, sa prestance l’envoute. Ses sens féminins s’émeuvent, un doux frisson la parcourt.

Elle pense : « J’ai envie de lui ! Je vais mourir ! »

Il irradie d’une beauté froide, d’un charme mortel. De tout son être émane une virilité flegmatique. Elle succombe. Impossible d’échapper à la force féroce de cet individu. Inimaginable de ne pas se noyer dans les onyx ténébreuses qui la déshabillent. Il lit en elle. Il la désire, elle, et aucune autre.

Qu’il en soit ainsi ! Elle s’offre sans hésitation. Sa volonté n’est plus qu’un grain de sable. Ses désirs, tous les océans de la terre.
Dans la pesanteur qui règne, et derrière son sourire ravageur, il prononce un mot. Juste un, proféré avec convoitise et supériorité. On ne peut pas lui échapper, on ne veut pas lui échapper.

─ Viens.

Avec indolence elle s’avance, poussée par un souffle indicible.
Il lui ouvre ses bras tel un amant réclamant de la tendresse. Elle se précipite au creux de cette entrave sans une once de regret et se blottit contre le torse glacial. Une main pâle emprisonne sa nuque frémissante tandis que l’autre encercle sa taille.

La peau de la fille est chaude. Sa main glacée s’attarde sur les courbes, ses ongles effilés jouent sur la cambrure de ses reins. Il est aux supplices, elle est aux anges.
Il effleure son front de ses lèvres, ses joues rosissent d’excitation. Puis il couvre la naissance de son cou de baisers langoureux pour ensuite descendre vers son décolleté…

Les baisers sont doux, chastes et froids. Peu lui importe la froideur de cet inconnu, elle le veut. Il peut l’emmener où bon lui semble, elle ne résistera jamais. Elle le suivra loin, très loin… « Jusqu’à ce que la mort nous sépare ! » se surprend-elle à penser.

Il la soulève délicatement. Elle est tout entière dans ses bras, légère. Elle est une princesse enlevée par un prince des ténèbres. L’instant se révèle irréel.
Il l’éloigne du centre de la rue en s’éclipsant vers un renfoncement plus sombre, dans un espace réservé aux conteneurs à poubelles. L’endroit n’est pas des plus romantiques, ça leur est égal. Chacun d’eux est ailleurs, emporté par la sphère de leurs sentiments, tiraillé par un océan d’émotions vives et entrainé dans une danse érotique hors du commun durant laquelle les corps se refusent et s’attirent en une sensuelle controverse.
Guidé par la frénésie qui l’accapare, il l’adosse contre un mur, plaque son corps contre celui de son élue. Elle se cambre aussitôt et gémit son bonheur de le sentir pleinement contre elle. Sa jambe gracieuse, d’une douceur infinie, encercle charnellement la taille de son amant, l’obligeant à plus de contact. Encore un gémissement et elle lui offre sa bouche pulpeuse. Il répond à sa supplique et l’embrasse plus que de raison avant de glisser ses baisers vers la poitrine arrondie.
Elle s’abandonne totalement, se perd sous l’influence de cet étrange rapport.
Du bout de la langue il joue un temps délicieux avec son mamelon gauche. Puis, bousculé par des ardeurs bestiales, son emprise devient plus ferme, plus brutale et plus torride. Sa féminité est exacerbée. Quand elle sent une vive douleur en son sein…

Cette ultime marque de tendresse lui arrache un cri de souffrance étouffé. Son sein saigne abondamment. Des coulées apparaissent aux commissures des lèvres de son galant tortionnaire. Il s’abreuve et revit, tandis qu’elle meurt à petit feu, dévorée par un voluptueux… allaitement sanguin !

Le sang est succulent. Il le ravive, encense son corps de vigueur insoupçonnable, mais pas seulement. Il comprend maintenant ce besoin animal qui le pousse à agir. Son plaisir est divin, sa force paradisiaque, son instinct inhumain. Sucer ce sang chaud, sève vitale de sa propre vie, le ressource. L’hémoglobine s’infiltrant dans ses veines l’enivre tel un trip infernal. Il boit, boit, boit jusqu’à plus soif. Se gargarise tandis qu’elle se vide littéralement.
Quand enfin il cesse, sa faim apaisée, le corps de sa victime s’effondre mollement en suivant le pan du mur au milieu des poubelles nauséabondes, les yeux grands ouverts à jamais.

Agenouillé à ses côtes, le menton reposant entre ses paumes dans une attitude de petit garçon égaré, il la contemple un moment sans oser la toucher. Difficile pour lui de concevoir qu’il est responsable. Malgré la disparition de son étincelle de vie, elle est toujours aussi belle. Blême, la peau flétrie, désarticulée, elle fait un cadavre magnifique.

Une pointe de remords frappe son cœur pratiquement éteint. Sa main vient caresser la joue incolore de la jeune femme avec la tendresse d’un frère aimant. Alors ses yeux, sujets à quelques extravagances, s’embuent. Il est donc capable de pleurer ? Il n’est pas si mauvais dans le fond ? Si les larmes sont le reflet de l’âme, son âme n’est nullement noire, elle se blesse, elle éprouve du remords… Jamais il n’a souhaité le décès de cette fille. C’était plus fort que lui. C’était inné, et l’on ne peut pas lutter contre ce que l’on est.

Peut-on attendre du lion qu’il broute les plaines d’Afrique ? Que ressent une lionne lorsqu’elle dévore une jeune gazelle sans défense ?

Mais pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? A-t-il toujours été ainsi ?
Qu’est-ce qu’il est finalement pour en arriver à tuer avec tant de… plaisir, et ensuite regretter son geste irréfléchi ? Il n’a agi que tiraillé par un insatiable appétit. Il n’a voulu que du sang. Un sang facteur de son salut, et synonyme de mort.

Une vie pour une vie… ! L’adage prend tout son sens.




lundi 20 octobre 2014

Kunoichi et le Samouraï

Je l'avais presque oublié. Il est toujours en vente (sur Amazon et ailleurs), il se teint sagement sur les étagères des libraires en ligne, mais ne faisait plus aucun bruit. Alors quelle merveilleuse surprise de recevoir sur ma page FB un superbe commentaire de ma copine Huguette Conilh, un auteur qui déchire ! D'ailleurs vous aurez l'occasion de la découvrir bientôt aux éditions L'Ivre-Book. Mais vous pouvez déjà la lire, Apocalyse Snow

et le formidable Le Chien de l'Enfer Voilà donc ce qu'elle retint de sa lecture de Kunoichi et le Samouraï : 

mardi 14 octobre 2014

Nouvelle chronique pour "Le fils de... mon boss !"

Cette fois c'est Phebusa qui sur son blog commente ce mini roman. Je l'en remercie pleinement.
http://phebusa.fr/le-fils-de-mon-boss-laure-izabel/

Voici un rappel de toutes les chroniques et commentaires.


Sur Booknode : http://booknode.com/le_fils_de..._mon_boss___01362233

Sur Amazonhttp://www.amazon.fr/product-reviews/B00N1TG39O/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1

Sur le blog Chroniques Livresques : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-fils-de-mon-boss-laure-izabel-a112617742

Sur le blog Les livres en folieshttp://leslivresenfolies.eklablog.com/chronique-double-jeu-de-laure-izabel-a112527210  pour "Double Jeu"

Sur Blue Moonhttp://blue-moon.fr/spip.php?article9644 pour "Double Jeu"

Sur le blog Eliot et des livres :  http://eliotetdeslivres.blogspot.fr/2014/09/le-fils-de-mon-boss-de-laurie-izabel.html

Laisser un commentaire ou une chroniques, ou bien une note... est le plus beau des cadeaux que vous puissiez faire à un auteur. Vos critiques lui permettent de s'améliorer. Merci à tous.

dimanche 28 septembre 2014

Chronique.

Celle-ci aussi je vais devoir l'encadrer !
Voici une chronique magnifique de "Le fils de... mon boss !" J'avoue que je l'attendais, et je n'y croyais plus. Je suis scotchée !
Merci Gabrielle :)


samedi 27 septembre 2014

Calling Cthulhu "Abysses" de Christophe Rosati

Résumé


Au plus profond des abysses, nul ne vous entendra hurler ! Le XXII ème siècle touche à sa fin. L'acharnement de l'humanité à trouver une planète viable vient de payer : PX-228 possède une atmosphère parfaite et bien que sa surface soit essentiellement liquide, l'excitation est à son comble...

Cette histoire, courte pourrait commencer comme cela :

"Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission de 5 ans ; explorer des mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations..." Mais il aurait fallu payer des droits d'auteurs.

Et puis on aurait pu entendre ceci :

"Carnet de bord du capitaine. Coefficient espace temps 3900.7..." Mais, là aussi les membres d'équipage de l'Enterprise pourraient nous en vouloir.

Seulement, en guise de vaisseau intersidéral, ici, on a affaire à un U.BOAT largué depuis un engin spatial en orbite au-dessus de XP-228.
Par contre, on a bel et bien un capitaine (pas Kirk), lui, c'est Ulysse (Ulysse ? pour un voyage dans l'espace et sur une nouvelle planète ! On s'attendrait presque à voir Nono le petit robot): Ulysse Frémont.

Frémont est un pro de la marine. Il a l'expérience, connait son boulot et ses hommes. D'autant que l'humanité compte sur lui. Relogé la population sur une planète respirable et viable ne serait pas du luxe. XP-228 possède tout ça. Sauf que XP-228, c'est une Grande Bleue à l'échelle planétaire. C'est "20 000 lieux sous les mers" à perte de vue. La terre, le sol, tout est immergé sous des millions de litres d'eau de mer !

"Le Curieux" doit explorer ces fonds. Problème ! Il semble qu'il ne soit pas le seul. Au cours de l'histoire des hommes, il y a eu la course de l'or, celle de l'armement, celle de la conquête de l'espace... Ulysse et son équipage doivent respecter la tradition humaine : la course à la découverte d'une planète viable.
XP est un océan comme tout océan qui se respecte, avec son lot de créatures marines... énormes, gigantesques ( "c'est pour vous donner une idée de l'échelle !"), tentaculaires, humaine et féminine...?!
Hein ! Humaine et féminine ? Impossible ? A des milliards de kilomètres de chez elle ? Et... morte ?! Pourtant la ressemblance est frappante !
Et cette relique ?! Elle donne le frisson la relique ! Surtout lorsque l'on tombe, sous des tonnes d'eau, devant une fresque hideuse, monstrueuse, inhumaine... de laquelle ladite relique viendrait !

C'est là que tout commence, ou tout se termine... Un voyage palpitant, dérangeant, perturbant, grinçant... Folie humaine ou voyage dans le temps ? Avancé technologique trop poussée ou autre dimension ?

Allez savoir ! Bah justement, pour le savoir, montez à bord du "Curieux" : vous n'en sortirez pas indemne :)

vendredi 26 septembre 2014

Apocalypse Snow de Huguette Conilh

Résumé
J’ignorais pourquoi j'étais si loin de chez moi, j'avais seulement l'impression de me réveiller en plein chaos. Étrange sensation que celle de passer d'un jour à un autre  sans garder le souvenir d'une aube ou d'un crépuscule. Je n'avais même pas un "avant" en mémoire, juste mes yeux ouverts sur un paysage de désolation.

Une petite nouvelle que j'ai avalé, d'une traite ! En fait je l'ai gobée. Avec la même envie dévastatrice que L'HORREUR  de cette histoire. Un homme (dont on ignore tout) d'une douceur infinie, tendre et compatissant, et un enfant silencieux, renfermé sur lui même, tentent d'échapper à un Apocalypse Rouge... Sang ! Tout n'est que complaintes et chuintements, gémissements terrifiants. Mais est-ce le vent qui ainsi se lamente ? Ou bien... ?!

Magnifiquement écrit, entre émotion, douceur et crainte, on dévore cette lecture en se demandant : mais qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui a engendré ce désordre sanglant ? Et puis lorsque l'on découvre la vérité : c'est la baffe ! L’uppercut dans la mâchoire ! Parce que, là, ça fait réfléchir... car, d'une certaine manière L'Apocalypse De Huguette Conilh est déjà en marche, en vrai, et nous en sommes responsables !

J'aurais aimé en lire d'avantage, l'idée de départ de l'auteur est excellente et il y aurait matière à écrire un roman. Alors Huguette, pourquoi pas un Apocalypse 2 ? Plus long.

jeudi 25 septembre 2014

Toujours en haut de l'affiche !

"Le fils de... mon boss!" suscite toujours de l'intérêt, il résiste et demeure dans le top 100 d'Amazon et semble plaire aux gentils lecteurs que vous êtes.
Merci. Et n'hésitez pas à laisser un petit mot sur vos impressions.

mercredi 24 septembre 2014

Le testament de Galilée T2 Le Parchemin







Après avoir lu le T1 L’œil, j'ai laissé mûrir quelques jours mes impressions. Enfin pas trop longtemps quand même... je voulais connaître la suite tant le premier opus m'avait embarquée et emballée. Alors j'ai attaqué le second " Le Parchemin" il y a trois/quatre jours. Résultat, je suis frustrée : je l'ai déjà terminé !

D'abord, j'ai été ravie de retrouver si vite les deux acolytes Jules et Kurtis. D'une, parce que Kurtis m'avait laissé en plan avec un rebondissement pas piqué de vers... et bah je n'ai pas été déçue : il est incroyable celui-là et ce qu'il est capable de faire avec ses yeux de chat... pfff, ouaaah ! (Je crois que je suis un brin amoureuse ?) On peut s'amouracher d'un personnage ?

La petite troupe de Super-héros antihéros est au complet et tous se soutiennent les coudes. Le grand mot chez ceux-là : Amitié. La vraie, la pure et dure, celle pour laquelle vous mettriez votre vie en danger. D'ailleurs c'est ce qu'ils font, face au vilain méchant pas beau d'Hector. Parce que celui-là il n'y va pas de main morte... tout ça par amour pour sa... Reine, la Anna, comme il l'appelle. Deux claques ouais !   Et une balle entre les deux yeux. Quoi qu'avec ses nouvelles capacités, elle, la Anna, serait capable d'arrêter les projectiles par la pensée. Il ne va pas falloir qu'elle mette la main sur Jules alors, sinon... !
Heureusement, il y a Les Goths pour aider la troupe. Ces Seals n'ont rien à envier aux gadgets de Q. La vache ! Ils ont un de ces attirails ! Je n'aimerais pas me retrouver dans la ligne de mire d'Anderson, le leader de l'unité, franchement. D'autant qu'avec leur treillis Higt-Tech, ils passent inaperçus.

Bref, on l'aura compris cette seconde intrigue est tout aussi éprouvante que la première. Cela va même plus vite en action, trop vite. Une fois ouvert, vous ne pouvez plus fermer le bouquin... et là, à la dernière page... paf ! La frustration. Non ! C'est pas vrai, pas comme ça, pas maintenant... Je déteste quand un auteur fait ça, na !
Et en plus... le troisième épisode n'est pas encore sorti... AAAAAH !

lundi 22 septembre 2014

Commentaires et chroniques

Ce dimanche fut florissant pour mes écrits parus aux éditions Sharon Kena.
Et les ressentis des lecteurs valorisants.
Je remercie donc Huguette pour son précieux commentaire via Amazon, concernant "Le fils de... mon boss !"
Mais ce n'est pas tout. Deux chroniques ont été faites, sur" Double jeu" d'abord : Les livres en folie et une autre à propos de "Le fils de... mon boss !", sur eliot et les livres

Merci également à ces deux blogueuses.

lundi 15 septembre 2014

Le Testament de Galilée T1. L'oeil


Résumé.

Nous sommes tous génétiquement différents. Nos capacités dépendent de notre patrimoine génétique. Et ce n'est pas Jules Galio qui dira le contraire : il est l'assistant de recherche d'un des Professeurs les plus renommés dans le domaine de la génétique. Mais lorsque la NASA fait appel à eux pour étudier le génome d'individus aux capacités particulières, Jules est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer : ces individus sont mystérieusement assassinés par une organisation  se faisant appeler "Les Originels". Jules et ses compagnons partent en quête des survivants, mais ce qu'ils découvrent est sur le point d'ébranler leurs certitudes et les amène à se retrouver impliqués dans un affrontement lié aux travaux de Galilée il y a plus de 400 ans ! Entre amitiés, passions, trahisons et affrontements, seules les capacités pourront faire la différence !


Voilà, le décor est posé.
Si, au premier abord j’hésitai à lire ce roman, ce fut parce qu'il y était question de génétique. Et moi et la génétique : ça fait deux !
Et puis Sébastien Tissandier, l'auteur, a fait ça :  https://www.youtube.com/watch?v=r9OnXsxrOXY
Alors j'ai craqué.

Dans ce premier tome, tout est là pour vous faire vibrer. L'écriture est si limpide et fluide que vous tournez, tournez, tournez... les pages sans même vous en rendre compte. Enfin, non ! Vous glissez, glissez, glissez... les pages ; c'est du numérique.

Les personnages sont vifs et attachants. On croit en eux, on les suit dans leurs aventures, on a peur pour eux... Ils sont comme des petits XMEN qui s'ignorent. Ils sont L'archétype même de l'antihéros sympathique qui se retrouve embarqué dans une histoire qui le dépasse et à laquelle il fait face avec la crainte qui le tenaille et la détermination qui fait de lui sa force.

Pas de temps mort dans cette histoire. pas le temps. L'intrigue vous gobe littéralement. L'action, les explosions, les coups de feu et les émotions sont dans chaque page et vous tiennent en haleine.

Et puis, alors que vous croyez que les choses se calme, qu'enfin Jules et Kurtis vont pouvoir souffler un peu... Paf ! Un nouveau rebondissement vous saisit.:
"Oh, non, c'est pas vrai ! Jules ne va quand même pas... ? Allez, faut que je sache. Je continue." et c'est comme ça tout du long.

Mais le pompon, la cerise sur le gâteau... c'est la fin. D'une, vous prenez une première baffe en découvrant qui est le méchant, qui est ce traître qui depuis le début déchaîne sa hargne sur tous. De deux, pfff ! Alors là... là j'en suis restée baba ! La première chose que je me suis dite c'est : "Non, je le crois pas !" Vous voulez savoir pourquoi ? Je le vois sur vos visages et dans vos regards ébahis. Allez donc sur le site des éditions, just here et achetez-le. Vous saurez !

Donc, mon avis sur ce premier tome de Sébastien Tissandier paru aux édition L'Ivre-Book, est que sans conteste je lirai le second. Il est même dans ma PAL.

vendredi 12 septembre 2014

Et de deux !

Première lectrice à commenter "Le fils de... mon boss !"sur Amazon. Quel commentaire ! Merci à Petite Licorne. Je savais que je devais croire en ces petites bêtes. :)

mardi 9 septembre 2014

Un premier commentaire très encourageant.

Le fils de... mon boss ! se porte toujours très bien. Il continue d'enthousiasmer les lecteurs. Sur Amazon et ailleurs.
Voici l'avis d'une lectrice, Oribelle, que je remercie pour ces quelques mots, sur le forum de lectures M/M : Mix de Plaisir.

lundi 8 septembre 2014

Petit à petit l'oiseau fait son nid !

"Le fils de... mon boss ! " paru aux éditions Sharon Kena démarre avec le vent en poupe sur Amazon. La preuve est là.
Les lecteurs désireux de faire sa lecture ne le boudent pas non plus sur Booknode. Juste ici.
Un tout petit mais gentil commentaire apparait déjà sur Mix de Plaisir.

Il serait dommage de s'en priver donc. Et j'espère bientôt pouvoir afficher les commentaires qui s'en suivront. Merci à vous tous qui me suivez.

jeudi 4 septembre 2014

mercredi 27 août 2014

Le fils de... mon boss !

Parce que mon éditrice est une championne, vous pouvez vous procurer "Le fils de... mon boss !" en précommande sur Amazon : là.
Bien sûr il est aussi à réserver sur la boutique des éditions Sharon Kena : ici
Alors n'hésitez surtout pas. :) Moi, cela me ferait très plaisir. Et bien entendu, j'attends avec impatience vos remarques et chroniques, sur "Double jeu" et sur le prochain.
Pour un auteur, il n'est rien de plus agréable que de se savoir lu. Merci

jeudi 21 août 2014

Cinq jours avant mes... !

Pour mon anniversaire, un peu en avance, exactement cinq petits jours avant la date fatidique (si si elle l'est !) : le 5 septembre, sortira
aux éditions Sharon Kena.

jeudi 14 août 2014

Des news et encore des news !

La première nouvelle est que : Le fil de... mon boss ! paraîtra bientôt aux éditions Sharon Kena.
http://www.boutique.sharonkena.com/fr/collection-one-shot/1300-le-fils-de-mon-boss-de-laure-izabel.html
Voici la couv' et le résumé. Je suis sûr que Smalad sera heureuse de savoir qu'il s'agit d'un petit roman. Un one-shot, comme on dit.
Il fallait que ça me tombe dessus maintenant, à trente-sept ans !
Toute une existence à vivre dans le conformisme imposé par feu ma Môman, et BAM ! Il suffit qu'il débarque avec son indolence, son sourire ravageur et son regard déstabilisant pour que j'en prenne plein la vue... et le cœur. Je suis supposé réagir comment, moi ? Dois-je lutter ou enfin m'accepter ? D'autant que ce rebelle n'est pas n'importe qui : c'est le fils de mon boss !


Quant à la seconde nouvelle, il s'agit de mon Roman Policier-fantastique. Les corrections ont commencé. Donc, bientôt, vous aurez le loisir de découvrir les aventures de... de deux flics peu orthodoxes. Rendez-vous sera alors à prendre aux éditions L'ivre-Book ( http://www.livre-book-63.fr/ ) qui d'ailleurs en ce moment font un cadeau 2+1 gratuit à ses lecteurs, pour rencontrer les deux zigotos. 


mardi 29 juillet 2014

Le grand bouleversement des éditons Sharon Kena

Comme vous le savez, et si vous l'ignorez je vous l'annonce, Double Jeu est édité au éditions Sharon Kena. Comme j'ai bien fait de leur proposer ce texte ! Et peut-être un second ?
Ce petite maison de publications "Romance et Érotisme" franchit un cap, et non des moindres.
Désormais, elles seront distribuées par:

Ainsi donc, les livres se voient afficher de prix plus attractifs et donc abordables aux bourses en disgrâce. Bien entendu, leur diffusion à plus grande échelle sera également d'un intérêt certain. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, outre le fait que la maison se soit tournée vers un nouvel imprimeur, Sharon Kena inondera désormais le marché Canadien. 
Les éditions Sharon Kena : Elles ont tout d'une grande !

mardi 15 juillet 2014

Article commémoratif

Certaines de nos actions engendrent de bien étranges situations. Il y a quelques temps, pas des lustres mais presque... deux ans, j'écrivis un texte modestement intitulé :" La pomme dans tous ses états ou comment je saoule mon auditoire " Cela en dit déjà long sur le sujet.
Il s'agissait, en vue d'un salon très normand, donc très arrosé (dans tous les sens du terme puisqu'il pleuvait), de présenter un texte de 4 minutes, à haute voix sur le thème de la Pomme... Peu importait sa nature : Philosophique, humoristique, poétique... c'était selon les bons vouloirs et capacités de l'auteur. Voici ce que je présentai alors :

LA POMME
OU COMMENT JE SAOULE UN AUDITOIRE !




Lors de notre inscription au salon de Pont L’évêque, sur ce fabuleux rendez-vous littéraire et ô combien culturel, (fabuleux, parce que c’est mon premier et aussi parce que je me sens plus que petite face à des élites si prestigieuses), on nous a gentiment demandé de préparer un texte de quatre minutes sur… La pomme ! La pomme, normal pour des Normands, en Normandie au pays de ladite rondouillarde. Sur le coup je m’suis dit : « Faut pas se foutre de ma... poire » !

Mais bon, avec le recul je me suis piquée au jeu. Mon Dieu ! Quel difficile exercice que ce texte imposé, surtout quand vous fonctionnez à l’instinct. Toujours est-il que je me suis obligée à accepter et à relever le défi.

Donc, après avoir cherché, fouiné, cliqué un peu partout sur le web… sur un apple ! Je suis tombée des nues. Voulez-vous que je vous dise la vérité ? Eh bien, la pomme est un faux fruit. C’est un délice déguisé. Je vous l’assure, elle nous trompe, nous berne, nous abuse et se paie notre… pomme !  Je la soupçonne d’être tout sauf un fruit. Ce n’est pas moi qui le dis, cela se vérifie et je vais vous le prouver…
Écoutez !
C’est un envahisseur qui en silence, sous des attraits colorés et parfumés, s’impose à nous, en nous, dans tous les domaines et ce depuis des lustres. Elle est partout et nous ne la devinons.
Tenez, par exemple, au début du quatorzième siècle, elle sévissait déjà. Il semblerait qu’elle fut la complice d’un mercenaire Suisse, un certain Guillaume, soit disant expert dans le maniement de l’arbalète. Lui, faisait preuve de piquant, tandis qu’elle démontrait déjà son mordant !
Et plus tard, au cours de l’histoire : vous rendez-vous compte de l’impact de ce faux fruit sur la physique ? Dois-je vous rappeler qu’elle s’imposa dans cette science comme un fruit trop mûr tombé de l’arbre !? Car n’est-ce pas par elle que la théorie de la gravité universelle fut démontrée ? Encore un témoignage de son étendue.
Je vous le dis : la pomme est une inquisitrice ! Elle nous manipule. Quand je pense qu’elle va se faire empoisonneuse ! Si si… c’est une meurtrière. D'ailleurs, Blanche Neige n’en fit-elle pas les frais ? Oui, c’est vrai, je vous l’accorde, Blanche Neige était une « gentille fille »… elle s’est fait avoir jusqu’au trognon ! En ce qui me concerne, jamais je ne serais tombée dans le panneau. À sa place, la vieille sorcière ne se serait pas foutue de… ma pomme ! Personnellement, j’aurais tout de suite vu qu’il y avait un… pépin ! Pensez donc ! Une vieille peau, flétrie, limite blette trainant dans le…quartier ! Ça se repère, non ?

Je vous le répète : la pomme est partout. Dans la gastronomie : sucré ou salé, en compote ou en confiture, au four ou en tarte… (mais cela nous le savons tous). Dans la boisson : cidre, calvados, pommeau… (Heu ! Là, d’ici la fin de la journée nous l’aurons probablement oublié)  Dans la médecine… oui oui, ici aussi je l’ai déniché, inutile de me passer de la… pommade ! Je suis une experte quand il faut fouiller.

Quand je pense qu’elle est capable de se rendre douce, sucrée, juteuse, acidulé, qu’elle est à croquer… Mais toutes ces « tentations » ne sont que poudre aux yeux : la pomme nous abuse. En fait, elle est depuis la création, l’alliée du Mal (c’est une maligne !). Ce fruit devrait être catalogué « fruit défendu », mais au lieu de ça, on nous bombarde de « Manger au moins cinq fruits par jour » !
Non, vraiment, c’est une perverse ! Vous ne me croyez toujours pas ? Pourtant elle a réussi, à la barbe de tous, à s’infiltrer dans les plus hautes sphères. Elle a obtenu le plus haut statut qui puisse exister. Elle fut le symbole d’une nation, l’étendard d’un homme puissant, l’image d’un pays… Elle eut sa place au plus haut niveau puisqu’elle fut le fleuron du pouvoir exécutif. Se faire gouverner par une « pomme », quand même ce qu’elle est douée !


Tout ça pour en arriver à la conclusion que sans elle nous ne serions pas plus hauts que « trois pommes ». Mais bon, je vais m’arrêter là, sinon vous allez croire qu’il n’y a en a que pour « ma pomme », et je m’en voudrais si à force de vous saouler, vous tombiez dans les …. !

Donc voilà ce que je pondis. Quelques mois plus tard, la Pomme me valait le premier prix d'un concours littéraire (le prix Oresne) lors du concours Des Palinods. Prenez des notes.
Ma Pomme ayant fait des émules question écriture et style, il y a peu on me contactait pour un autre texte. Cette fois, mieux valait mettre ma dérision de côté. L'exercice était sérieux, il fallait rendre hommage à un auteur (Claude Goupil) malheureusement disparu et à son travail, ainsi qu'aux français, des Normands qui sauvèrent de jeunes soldats américains qui s'écrasèrent... Regardez-là. 

Voici donc ce que j'ai pu écrire en collaboration avec le Docteur Jean-Pierre Eudier. Si ce texte convient, il sera présenté lors de la commémoration organisée par la ville de Montivilliers, devant les familles qui accueillirent ces pilotes. 

PARCE QUE NOUS NE LES OUBLIERONS JAMAIS.






Texte en hommage à Claude Goupil
et de son travail à la mémoire de ceux
qui ont caché et protégé, au péril de leur vie,
l’équipage d’un bombardier américain
tombé du ciel le 13 août 1944
dans les plaines du canton de Montivilliers.








De Laure TOUSSAINT
Et
Jean-Pierre EUDIER

L’engagement est une valeur d’avenir et d’action. Il peut être multiple et révèle un comportement des plus humains qui se cache derrière de nombreuses décisions. L’homme s’engage sans concession et sur la durée.
Que son engagement soit politique, économique, culturel, écologique, militaire, social… l’homme s’engage pour des valeurs, par croyance, par conviction, pour donner un sens à sa vie, à la vie.
En cette année 1944 de jeunes soldats vinrent de loin, s’engagèrent pour la liberté et la paix, afin de libérer des hommes pris dans la tourmente d’une guerre provoquée par un tyran. Face à ce führer, quelques fois, d’autres, bien moins armés, s’engagèrent à leur tour pour préserver la vie sans se poser de question, juste parce qu’ils étaient des hommes et qu’ils pensaient que toute vie se doit d’être sauvée. Ceux-là s’engagèrent envers et contre tout.

« Oh, le vent, le vent souffle.
Entre les tombes, le vent souffle.
La liberté naîtra bientôt
Et nous sortirons de l’ombre. »
Couplet tiré de «  Le chant des partisans » de Léonard COHEN

Nous avions tremblé tandis que leurs bottes défilaient au pas cadencé, claquant violement les pavés de nos rues, tel le tonnerre des orages d’été si virulent en nos contrées. Nous avions déjà tant pleuré de proches et d’amis disparus…
Mais cet été là, d’une toute autre manière, nous avons tremblé, tandis que les aigles noirs airaient sur nos terres, d’autre rapaces rutilants défilaient dans notre ciel, au-dessus de nos têtes terrifiées, cachant dans leurs ventres bombés, des bombes qui jusque-là nous avaient épargnées…
Pourtant nos craintes et nos terreurs se mêlaient à nos espoirs. Ces nouveaux envahisseurs nous prenaient pour cible. Nos frayeurs étaient fondées. Ils étaient notre ultime malheur, seulement, leur soudaine apparition signifiait aussi bien plus. Car ils étaient nos espoirs perdus, notre espoir d’être enfin sauvés d’une terrible force armée.
Nous avions haï les BOCHES !
Soudain nous  priions les AMERLOQUES et les ROSBIFS !
Ils volaient, rapaces venus d’outre Manche, Rolls Royce du ciel, et malgré tout la vie continuait.
Elle en avait toujours été ainsi.
Qu’ils aient franchi le Rhin ou la Manche, jamais nous n’avions cessé de croire, d’espérer et de vivre, du moins de survivre. Si ce n’était pour nous-mêmes, nous le devions à nos enfants, et aux enfants de nos enfants… Ils ne subiraient pas la tyrannie !
La vie continuait, suivait son immuable cours, entre labeurs et foires, baptêmes et communions, mariages et moissons…
Dans les champs verts de nos campagnes, battues par ces monstres de fer, nous gardions nos belles Normandes et récoltions nos gerbes, souhaitant au plus profond de nos âmes affolées que toujours elles ne soient que de blé doré et non des cendres de nos êtres aimés.
Si en d’autres temps, pas si reculés, il nous était arrivé de cacher dans nos caves, nos greniers, nos granges ou nos celliers, les persécutés de la Croix Gammée, sachant que nos vies risquaient d’en pâtir, c’est que déjà nos cœurs nous préparaient à dissimuler une poignée de « déplumés » qui sans aile tomberaient du ciel, croqués à la volée par des dragons qui de la terre cracheraient un feu prompt à les terrasser.
Bien mal leur en prit à ces forcenés de l’Est !
Car ils auraient dû compter sur  nos cœurs normands isolés, désireux de recouvrer une liberté tant convoitée. Jamais nous ne dîmes mot,  nous nous  tûmes et  agîmes sans compter.
Alors peu importait les pleurs moribonds de ces oiseaux sombres. Peu importait les ruines de nos fermes que ces larmes engendraient. Peu importait les abîmes creusés dans nos sols si verdoyants, où le sang qui empoisonnait nos rivières, et les cris et souffrances de nos mères…
Il a soufflé : « Aime ton prochain comme toi-même. » Alors nous l’avons écouté sans crainte.
Puisque sous l’uniforme de l’amerloque ou sous celui du rosbif l’on découvrait de jeunes enfants. Dans leurs yeux luisaient la même peur que la nôtre, ils auraient pu être nos fils, nos gendres, nos frères… Nos devions les sauver, les cacher, les préparer à fuir nos contrées envahies qu’ils venaient de ravager.
Parce que leur vie était la nôtre, et celle qu’ils offraient à nos enfants…

Nous tous avons souffert, que l’on fut de l’Est ou de l’ouest, en nos veines coulent le même sang. Qui étions nous pour juger d’actes qui nous dépassaient et desquels naissaient une volonté de paix et de fraternité. Ils donnaient leur vie pour nous, nous nous devions d’en faire autant. Ils faisaient preuve d’abnégation, nous fîmes preuve de compassion.


« Mais je n’ai pas peur.
J’ai repris mon arme.
J’ai changé cent fois de nom.
J’ai perdu femme et enfants,
Mais j’ai tant d’amis
J’ai la France entière. »
Léonard Cohen « Le Chant des Partisans »